C’est l’ouvrage d’un homme d’esprit qui n’a point l’usage du monde, du moins dont son état tient le génie enchaîné dans un cercle étroit de sévère bienséance. Une Dame de beaucoup d’esprit, qui s’étoit sincèrement convertie, disoit quelquefois : Je ne vous réplique point, la dévotion me rend sotte. […] Ces changemens ne sont pas impossibles, sans doute ; mais il y a peu à compter ; l’esprit du théatre est si opposé à celui de la religion ! […] il est sot, tu lui donneras de l’esprit, il est juste qu’il te paye son apprentissage : il commence par être duppe, il finita par être fripon. […] Tout cela ne se fait pas par un esprit d’irréligion, ils aimeroient mieux mourir que de manquer au respect dû à la religion.