Le second obstacle qui s’oppose parmi nous à la perfection de la Comédie, vient de l’opinion où sont nos Auteurs, que les caracteres propres à la Comédie sont épuisés, & de ce qu’ils regardent comme une espece de honte de travailler sur des sujets qui ont été traités. […] J’ai dit aussi que nos Auteurs comiques regardoient comme une espece de honte de travailler sur des sujets qui ont été traités : l’amour-propre est la cause de ce préjugé ; on veut avoir la gloire de l’invention, & on seroit fâché de penser comme tout le monde.