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371. (1647) Traité des théâtres pp. -

A la vérité il avoue qu’on n’y en trouve pas le nom, et que comme elle dit, « Tu ne tueras point, ou ne déroberas point », elle n’a pas à la lettre, « Tu n’iras point au Théâtre  » : Mais il soutient que comme son sens est d’une large étendue, elle défend diverses choses, sous lesquelles ils sont compris nécessairement, vu qu’ils sont d’une même espèce ; ce qui doit suffire à celui qui désire de se résoudre par la Parole de Dieu, si on les peut recevoir, ou non. […] Nous avouons bien, que comme il y a de la différence entre les péchés, il ne faut pas mettre cetui-ci en un même rang avec les vols et les meurtres ; mais si ceux qui commettent ces derniers ont le plus grand blâme, ce n’est pas à dire que ceux qui trempent en l’autre en soient tout à fait exempts ; le plus et le moins ne changent jamais l’espèce : sans doute il n’y a pas la même horreur à aller au Théâtre qu’à brigander et à assassiner, mais il n’y en a toujours que trop à fouler aux pieds l’ordre saintement établi en la Maison de Dieu, et en la rébellion contre l’autorité que lui-même a voulu y être respectée, et que nous lui rendissions obéissance selon luiey.

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