Non seulement les villes principales ont leur théâtre, mais toutes les cours, même dans leurs maisons de plaisance, entretiennent à grands frais des troupes de comédiens : elles les pensionnent ; elles honorent leurs jeux de leur présence ; elles daignent même quelquefois s’y mêler. […] Bien-loin d’instruire & de reprendre les grands, le théâtre entretient, flatte, augmente tous leurs défauts, l’oisiveté, la paresse, la frivolité, la raillerie, la mollesse, le luxe, la hauteur, l’ambition, la dissimulation, &c.