« Que pour changer leurs mœurs, et régler leur raison, Les Chrétiens ont l’Eglise et non pas le Théâtre. » Mais pour ne pas laisser ces autorités sans montrer le fondement solide sur lequel elles sont établies, entrons dans les raisons et dans les réflexions, qui nous feront apercevoir que l’Ecriture ne saurait être représentée sur le Théâtre des Comédiens sans y être altérée et corrompue. […] « Quel chemin ai-je pris pour entrer dans son cœur, Et pour y faire naître un amour exécrable ? […] Est-ce sans fondement que je dis qu’ils ne craignent point d’altérer l’Ecriture, pour y faire entrer la galanterie ? […] Pouvons-nous nous empêcher d’entrer dans les mêmes sentiments, où se trouvait saint Augustin, lorsqu’il pensait que des danseurs et des Comédiens s’étaient emparés d’un lieu destiné à la prière : « Locum tam sanctum, s’écrie ce saint Docteur, invaserat pestilentia et petulantia saltatorum.