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78. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

« Rien n’est plus capable de nous faire entrer dans la connaissance de la misère des hommes que de considérer la cause véritable de l’agitation perpétuelle dans laquelle ils passent toute leur vie. […] Les passions extravagantes des amants que des obstacles séparent, l’expression désordonnée de l’amoureux délire des héros, les joies et les tourments de l’amour, les descriptions enflammées et les actions immorales, les amoureux transports des acteurs, toutes choses qui entrent pour beaucoup dans la composition de nos tragédies les plus sages et les plus décentes, tout cela, je le demande, est-il compatible avec une religion qui fait une obligation de la pureté du cœur ? […]  » « Toutes les personnes qui entrent dans ces lieux profanes, et qui contribuent de leur bourse à les soutenir, quelque modique que soit d’ailleurs la somme, doivent se considérer comme ayant contribué, autant qu’il a été en elles, au succès de ces instruments de corruption, et se sont en conséquence rendues complices de l’exercice public et patent de l’impureté et de la profanation.

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