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338. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Mais ce qu’il y a de plus répréhensible, selon mon opinion, c’est que le jour de la Trinité, et ensuite le jour et la veille de la Fête-Dieu, les diables et tous les employés aux mascarades de la procession vont avec leur habit de cérémonie, entendre la première messe à Saint-Sauveur. […] … car entrer dans l’église avec des masques à la main, y entendre la messe, bénir ensuite les masques et ces odieux déguisements avec de l’eau bénite puisée dans le grand bénitier, puis se masquer et danser devant l’image de la Vierge, qui tient au grand portail de l’église, c’est, selon moi, unir les bacchanales, les saturnales les plus infâmes, aux cérémonies les plus augustes, les plus saintes de notre culte ! […] Au lieu d’applaudissements, on entend à certains endroits les pleurs et les gémissements des spectateurs qui se donnent de grands coups sur la poitrine. […] (Il y avait un tuyau par lequel il entendait les questions de l’exorciseur, et il répondait oui, en frappant la voûte avec un bâton.) […] Ceux qui avaient entendu cela refusèrent leurs témoignages, malgré les instances des cordeliers, par la raison qu’ils voulaient ménager le prévôt.

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