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135. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

Entendez-vous par un homme sans passions, un homme insensible à tout ce qui peut flatter l’imagination ou les sens, un homme dans une Apathie perpétuelle, incapable de sentir et de désirer ? […] Si par un homme sans passions, vous entendez un sage incapable d’aucun excès, dont tous les désirs sont subordonnés à la raison, ce n’est pas un homme sans passions. […] Le mot de charge dans le sens qu’il est entendu au spectacle demande encore une autre explication. […] Je vous entends : il m’est défendu d’être meilleur que les autres ; et si je rends le bien pour le mal, je serai donc un homme sans honneur ? […] Gresset n’a pas cru s’exposer à la mauvaise humeur du Public, en faisant entendre ces beaux vers de la Tragédie d’Edouard III.

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