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134. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Elles font frémir dans la plus vile populace, qui souvent les vomit sans les entendre : seront-elles des beautés dans la bouche d'un homme de condition, d'un Religieux de la Trappe ? […] « Dieu suprême, daigne m'entendre… Que l'esprit éternel s'enflamme de ton feu. » Même galimatias. […] Je n'entends rien à ces belles paroles. […]  » On peut agir avec transport, mais je n'entends pas « tous les transports.… Un sentiment céleste me maîtrise et me force d'entrer. […]  » Il a porté la témérité jusqu'à y joindre des estampes indécentes, bien dignes du burin licencieux qui a gravé les infamies de Zélis au bain ; on y représente un amour se jouant avec l'Abbé de Rancé dans sa cellule, pour faire entendre que malgré toute sa réforme, son cœur se livre toujours au plaisir : « Serpentes avibus geminantur tigribus agni. » Autre héroïde aussi peu décente : Lettre du Comte de Comminge à sa mère, suivie d'une épître de Philomène à Progné.

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