On a beau dire en faveur du Théâtre qu’on l’a rendu chaste, et que l’on y entend plus de leçons de vertu, que l’on n’y voit d’exemples de vices, on dira si l’on veut que les passions n’y paraissent animées que pour la défense de l’honneur, et que l’on n’y produit pas d’autres sentiments que ceux de la générosité. Pour moi je dis que les vertus de Théâtre sont des crimes selon l’esprit de l’Evangile ; et quand on y entendrait quelque chose de bon, il est bien souillé par l’impureté des lèvres et des imaginations à travers lesquelles il passe.