L’amour désordonné que les Carthaginois avaient pour les spectacles passa en une espèce de fureur ; ils devinrent presque tous efféminés, bouffons, railleurs, satiriques, ennemis de tout bien. […] Le peuple comme ensorcelé dans les jeux et dans les spectacles, n’entendit point le bruit des assiégés, et bientôt après les Ennemis entrant dans la Ville à peine pouvait-on discerner les voix de ceux qu’on passait par le fil de l’épée, d’avec ceux qui folâtraient au Cirque et au Théâtre I. […] Il faut que les présents des impies soient plutôt la proie des flammes, que la nourriture des gens de bien. » Dans un autre endroit : « lorsque les Eglises se trouvent dans une extrême nécessité, il vaut mieux périr que de recevoir quelque chose de la main des ennemis de Dieu : « Quod si adeò egebunt Ecclesia præstat perire quàm ab inimicis Dei aliquid capere.