Il convient mieux à des Chrétiens, dit un Concile1 de Paris, en 829, de gémir sur leurs égaremens passés, que de courir après les bouffonneries, les discours insensés, les plaisanteries obscènes des Histrions ; le moindre effet que leur représentation produise, est d’amolir le courage pour la vertu, & d’écarter les Spectateurs de l’exactitude qu’ils devroient avoir, de remplir leur esprit de vanités frivoles, & de les livrer à des ris immoderés, si contraires aux loix de la modestie ; il n’est pas permis de se souiller par des Spectacles de cette nature, neque enim fas est hujusmodi Spectaculis fœdari. […] Magis convenit lugere, quâm ad seurilitates & stultiloquia Histrionum obscenas joculationes & cæteras vanitates, quæ animum christianum à vigore suæ rectitudinis emollire solent, in cachinnos ora dissolvere : neque enim fas est hujusmodi Spectaculis fœdari. […] Nefas enim sit sæculari cuilibet Magistratui prohibere ecclesiastico Judici, ne quem excommunicet, aut mandate ut latam excommunicationem revocet.