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40. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Elle est assassinée pour faire régner un de ses enfants de sept ans, qu’on dit avoir été sauvé par hasard du massacre. […] Quel ordre peut donner un enfant de sept ans, qui n’apprend ce qu’il est qu’à la fin de la pièce, où tout est arrêté, toutes les mesures prises, tous les ordres donnés ? […] Si cette pièce eût été composée de son temps, on l’eût fait apprendre par cœur aux enfants, comme le catéchisme, on eût couronné le Poète. […] On ne se plaignait que de sa fierté et de son luxe, et de la violence faite à Lucrèce par un de ses enfants. […] On ne doit pas épargner ses propres enfants.

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