mais en revanche il doit en résulter que les premiers Acteurs qui ne représenteront que de grands vices ou de grandes Vertus, seront dans le même cas, ce qui conclut sans problême, que s’ils ne jouent que des Dissipateur, des Glorieux, des Ambitieux, des Polieucte, des Samson, des Enfant prodigue, à force de les représenter ils en prendront les Vertus. […] On y voit les tyrans dévorés de remords ou punis par les supplices, l’infâme Athalie égorgée aux portes du Temple de l’Eternel, Oreste déchiré de remords d’avoir crû Hermione qui s’immole de désespoir, le sanguinaire Hérode en horreur, Gustave triomphant du perfide Christierne, Polifonte poignardé par le Successeur légitime de Cresfonte, l’Enfant prodigue dévoré de remords, revenu au sein de sa famille implorant les bontés de son père, l’avarice, l’hypocrisie, l’envie, la médisance, l’orgueil sont les tableaux que la Comédie expose sur la scène.