On ne peut sans doute le refuser aux enfants des Comédiens, on ne le refuse pas à ceux des hérétiques et des plus grands scélérats, ils ne sont pas comptables du crime de leurs pères ; mais il n’y a point de Curé qui l’accordât à un adulte Comédien, à moins que, comme S. […] 2.), et toutes les autres, comme l’ordonnent tous les Rituels : « Ad munus patrinorum non admittantur Comœdi. » A quelles mains l’Eglise confierait-elle l’éducation des enfants ? […] Que peut-il résulter de ces mariages, qu’une perpétuité de vice dans les enfants qui en naîtront, qui seront élevés dans le désordre de leurs pères ? […] Cet enfant, enchanté d’être mari de Chimène, Bérénice, Rodogune, etc., se laisse séduire, et épouse la vieille, qui avait encore quelque reste d’une beauté dont elle avait fait grand usage. […] Les collatéraux, sans convenir qu’elle fût véritablement fille de Scaramouche, ce que la prostitution de la mère et les variations du père pouvaient rendre douteux, avançaient que quand elle le serait, la légitimation était impossible, sur ce principe certain dans l’un et l’autre droit, que le mariage subséquent ne peut légitimer des enfants, si dans le temps de leur naissance les deux époux n’étaient libres, en état de se marier ensemble ; que Scaramouche étant marié quand cet enfant naquit, c’était un enfant adultérin, incapable d’être jamais légitimé.