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3. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

), les enfans sont bien élevés ; depuis dix jusqu’à quinze l’éducation foiblit, & les enfans commencent à être gâtés souvent par leurs peres & meres ; depuis quinze ans jusqu’à vingt, les jeunes gens, maîtres de leurs actions, achevent eux-mêmes de se corrompre. Les parens sont pour l’ordinaire plus occupés de l’apparence de l’extérieur que du fonds & de l’essentiel de l’éducation de leurs enfans. […] N’ont-ils donc ni femmes, ni enfans, ni amis, ni pauvres, répondit un barbare, à qui l’on vantoit les jeux publics de Rome ? […] Peres & meres, quelle instruction pour vos enfans, où les hommes faits ont bien de la peine à se défendre de la séduction du vice ! […] L’un tue son pere, épouse sa mere, & se trouve frere de ses enfans.

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