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20. (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248

L’Apologie du Théâtre qui a été faite autrefois n’a pas eu beaucoup de crédit, non plus que tant d’Eloges qui se rencontrent en plusieurs endroits. […] Ils ne savent pas que maintenant on les bat en ruine, et qu’on les attaque par des endroits dont ils ne se sont point doutés. […] Les Comédies où les passions sont si bien représentées, ont offensé tous les Dévots ; Selon leur opinion on y emploie des paroles trop tendres qui réveillent la passion d’amour dans les cœurs ; Il s’y trouve en quelques endroits des Discours véhéments qui excitent la colère pour des sujets qui ne le valent pas ; l’orgueil et l’ambition y ont leur place, pour nous apprendre à rechercher les faux biens du Monde, et à mépriser les vrais biens, qui sont ceux de la Vertu, et tous les biens entièrement spirituels.

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