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263. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Je sais bien que l’usage qu’on en fait est d’une grande commodité, pour qu’un Personnage révèle aux Spectateurs ce qui se passe dans son âme, lorsque ses réflexions produisent des événemens qui ne doivent pas être pressentis par ses Interlocuteurs : mais qu’on trouve un autre moyen d’imitation, celui-là n’en est pas un, & doit être rejetté : le monologue ne convient que dans l’emportement, ou toute autre agitation assez violente pour détruire l’empire de la raison : ailleurs, il est invraisemblable. […] Les Romains n’admirent pas en tout cette importance du Théâtre : chez eux, on fit Comédiens des Esclaves publics, que les Directeurs achetaient fort jeunes dans toutes les Provinces de l’Empire, pour les instruire à divertir leurs Maîtres.

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