Je conviens qu’ils n’ont pas la même forme ; qu’ils sont destitués de l’appareil majestueux des Théâtres, des Cirques et des Amphithéâtres ; et c’est peut-être ce qui empêche qu’on ne les reconnaisse : mais, si ces magnifiques monuments, dont nous avons encore de si beaux restes, étaient rétablis, et si on en bâtissait d’autres sur leur modèle, on serait forcé de convenir que les Spectacles, en passant des Payens aux Chrétiens, n’ont fait que changer de nom. […] En un mot, si la politique des Gouvernements de toute l’Europe s’oppose à la suppression du Théâtre par de bonnes raisons, je n’en entrevois aucunes qui doivent empêcher qu’on ne donne généralement les mains à une bonne réformation.