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296. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Quand il n’y aurait que le scandale, que causent aux faibles ces sortes de gens d’une probité apparente, qu’on prétend même avoir une conscience timorée et scrupuleuse ; en faudrait-il davantage pour attirer sur eux les effets de la colère de Dieu. […] Car quoi que ces accidents, dit ce Père, soient un effet naturel de notre faiblesse, ç'a été pourtant notre propre volonté qui nous a fait approcher du feu, dont nous ressentons les ardeurs. […] L’on ne fait pas souvent assez d’attention sur les pensées qui se glissent imperceptiblement dans le cœur, et qui ne laissent pas pourtant d’être fort criminelles devant Dieu ; lequel par un effet terrible de sa justice, permet que nous les connaissions et que nous en découvrions la profondeur.

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