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280. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

La matière et le mouvement sont des choses si dépendantes du hasard, si susceptibles de variation, et qui ont avec cela si nécessairement leurs effets. […] On dirait que la passion n’a rien de piquant pour notre Théâtre, à moins qu’elle n’y paroisse l’effet forcené d’un cerveau fanatique : il faut que pour attirer l’attention du Spectateur elle ressemble à la furie d’un Vautour fondant sur sa proie. […]  »  Diable et orthodoxe joints ensemble font un effet qui répond assez au caractère de l’Auteur : car rien n’a plus l’air d’une imprécation contre la morale chrétienne.

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