En effet, quel drame sur la scène, quelle action dans les tribunaux peut jamais offrir un intérêt aussi réel et aussi puissant que celui qui naturellement doit naître du discours d’un ministre qui parle au nom même du maître de la nature ? […] si le peuple, attaché aux grands intérêts de sa religion, arrêtait en France le cours de ces éternelles et coupables déclamations dont retentissent si indécemment nos théâtres, qui pourrait aujourd’hui se promettre de voir une représentation entière de nos drames philosophiques ? […] Comment a-t-on osé dans les Victimes Cloîtrées o, dans Fénelon p, et dans tant d’autres pièces de ce genre déplorable, offrir à la crédulité populaire, des contes aussi ridicules que ceux qui font l’objet de ces drames larmoyants et lugubres !