Des qu’on y prêtoit l’oreille, on sentoit une douce tendresse qui amolissoit le cœur. Elle me parla (langage de l’Opéra) livre tes sens aux doux plaisirs, dédommage-toi des peines d’une longue captivité, profite des avantages de la jeunesse ; c’est maintenant le temps de la joie, avant que la vieillesse languissante t’ôte cette vigueur, ces agrémens. […] Une douce sérénité étoit répandue sur son visage. […] C’étoit un état fort doux pour un homme sans souci ; je l’aurois à peine troqué contre l’hermine & la fourure.