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68. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Premièrement, il a considéré une maxime qui est très véritable, à savoir que le Vulgaire qui juge d’ordinaire des choses comme un aveugle des couleurs, croit beaucoup plus à l’opinion qu’à la raison ; d’où il conclut que selon les nations différentes, et la diversité des opinions, telle action est blâmée en un pays qui est honorée en un autre ; et qu’il y a bien de l’apparence que le déshonneur qu’on veut attacher à cette douce et charmante vacation est imaginaire et aussi difficile à découvrir, qu’une marque sur le corps des Sorciers, pour les convaincre de maléfice. […] La douce violence qu’elles souffrent de ne pouvoir rire autant qu’elles voudraient est le seul mal qu’elles peuvent objecter aux Comédiens.

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