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12. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

 La beauté se passe,  Le temps l’efface,  L’âge de glace,  Vient à la place, Qui vous ôte le goût de ces doux passe-temps. » On voit après cela dans cette jeune Damoiselle des manières toutes mondaines, et des airs entièrement immodestes : Elle ne se soucie plus de ses parents ; elle a lu dans le Malade Imaginaire,Act. 11. […]  Il est doux à cet âge,  D’aimer tendrement  Un Amant qui s’engage. Oui, suivant ses ardeurs,  Ses transports et ses caprices,  Ses douces langueurs,  S’il a quelques supplices,  Il a cent délices  Qui charment les cœurs. » Enfin cette pauvre innocente tombe ensuite d’aveuglement en aveuglement. […] Ce sont vos beaux attraits, vos yeux perçants et doux, Votre grace, et votre air sont les biens, les richesses Qui vous ont attiré mes vœux et mes tendresses. […] Qu’elle veut jouir de quelque nombre de beaux jours que lui offre sa jeunesse, prendre les douces libertés que l’âge lui permet ; voir un peu le monde ; et enfin goûter le plaisir qu’il y a à s’ouir dire des douceurs.

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