Au sortir du théatre on est arrêté par les yeux de toutes les femmes, joug plus pesant que toutes les chaînes de fer ; au sortir de la prison on ne trouve plus rien de difficile & de rude ; quand on compare son état présent avec celui dont on vient d’être délivré, tout est aisé, tout est doux ; le prix de la liberté est au-dessus de tout. La prison l’a corrigé de ses défauts ; il en revient plus doux, plus patient, plus humain, plus équitable. […] On est bien plus heureux de ne pas les aimer ; il est bien plus doux de vaincre cette passion honteuse que de la satisfaire. […] & trouve dans la pureté de sa conscience le plus doux repos & la plus consolante satisfaction.