Aristote qui dans sa Poëtique a donné des regles pour le Théâtre, sur lesquelles nos grands Maîtres, sur-tout Pierre Corneille, se sont modélés, n’a pas laissé dans sa politique de supposer un certain danger dans les représentations. […] Cet événement à quoi ce grand Auteur ne s’attendoit point, lui donna de l’humeur contre la Republique qu’il a traitée de barbare & pour s’en venger d’une maniere éclatante, il a échangé les Délices contre le séjour de Fernex, Terre qu’il a acquise au pays de Gez, jugeant la Ville de Geneve indigne d’avoir un voisin tel que lui. La Lettre qui m’annonce cette anecdotte, n’a pas oublié la pieuse éducation qu’il va donner à la jeune niéce de Pierre Corneille.