Voici cette réplique : J’ai lu votre réponse, Monsieur, (je parle au Laïc,) et ne puis recevoir, comme vraies, les assertions qu’elle contient ; mais si j’ajoute, en ce moment, aux raisons que je donnais dans ma lettre à M. […] Vous m’apprenez qu’il en est autrement : je reçois avec reconnaissance l’instruction que vous me donnez. […] Poursuivons. — Un grand argument pour vous, c’est le bal donné en 1562, par le concile de Trente, au roi d’Espagne Philippe II. […] Quant au concile de Trente, si des auteurs ont écrit qu’on avait donné un bal à Philippe II, que ce bal fut ouvert par le cardinal Hercule de Mantoue et que les pères y dansèrent avec décence et gravité, c’est qu’ils avaient à ce sujet d’assez bons renseignemens. […] N’avez-vous pas lu dans Cahusac et Noverre que Socrate dansait aux bals de cérémonie d’Athènes, et que Platon mérita le blâme des philosophes pour avoir refusé de danser à un bal que donnait un roi de Syracuse ?