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87. (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479

Je leur répondis que les Ecclésiastiques et Religieux n’avaient bonne grâce qu’à l’Autel devant sa Majesté divine et que devant les Majestés humaines je les tenais pour des Bateleurs et des Comédiens, et qu’en mon opinion un Ecclésiastique Courtisan était une chose honteuse et monstrueuse, et plutôt un parfumeur d’Idoles qu’un Sacrificateur du vrai Dieu. […] Si jamais j’ai mérité quelque grâce devant les yeux et les oreilles de votre Majesté je vous supplie de ne me dénier pas cette faveur qui me sauvera des périls du monde et me mettra en un lieu d’assurance où délivrée des mains de mes ennemis je pourrai sans crainte servir Dieu en sainteté et en justice tous les jours de ma vie : là Madame je serai une lampe continuellement ardente devant l’autel de sa divine Majesté pour la prier pour la prospérité de la vôtre.

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