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43. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

L’autorité séculière, dans son extrême sagesse, les arrêts de nos parlements, défendent la représentation des saints mystères, et la mise en scène des personnages divins qui forment l’objet de notre culte public ; Et le chapitre de S.  […] Et à qui le rôle de notre divin rédempteur se trouve-t-il confié ? […] Alors la sainte vierge dans son tombeau, apporté sur le théâtre, exhortait les filles de Sion d’être toujours fidèles à Dieu, à qui elle les recommandait elle-même ; elle leur annonçait sa mort prochaine, et leur témoignait la joie qu’elle allait avoir de rejoindre son divin fils. […] On voyait les clercs et les prêtres faire en cette fête un mélange affreux de folies et d’impiétés pendant le service divin, où ils n’assistaient ce jour-là qu’en habits de mascarade et de comédie. […] Le pater et le credo sont une paraphrase du pater et du credo ordinaires ; tout y est relatif à la divine conception et à la nativité.

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