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41. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

L’éloge que j’ai fait de Jules III présente quelque chose de divin. […] Il ne manquoit à ses fanfaronnades que l’éloge de sa facilité incroyable à composer ces ouvrages divins : il ne s’oublie pas. […] Ce poëme divin, qu’on mettoit sans façon au-dessus de l’Illiade & de l’Enéïde, fut trouvé rempli de fautes grossieres en tout genre. […] Mais on l’appelloit le Divin Arioste, Le Cardinal avoit-il assez mauvais goût pour le mépriser ? […] Mais le nom de Divin a été donné à tant d’autres, à Platon, à Homere, à l’Arétin même.

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