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37. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

toutesfois pource qu’ilb n’y a pas faute de gens délicats, favorisant et soutenant les vices, et leur donnant autorité, voire qui pis est, abusantc de l’autorité des saintes et divines écritures, pour soutenir les vices, comme si ce ne fût point mal fait se trouver aux Spectacles publics pour se récréer (car la vigueur de la discipline ecclésiastique est tellement abâtardie et écouléed, et déchoit si fort de mal en pis, qu’il n’est plus jàe question d’excuser les péchés, ainsf de les approuver et avouer.) […] Car quand un Chrétien se trouve au spectacle, pour assister à ce que les Gentils font en l’honneur de quelqu'unj de leurs idoles, c’est approuver l’idolatrie Gentile, et fouler au pied la vraie et divine religion en contuméliek du vrai Dieu. […] C’est donc un argument et motif de nous exciter à vertu, et non une permission ou liberté d’aller regarder l’erreur des Gentils : afin que l’esprit fût plus induit à embrasser la vertu Evangélique, à cause des divins loyersm qui nous sont proposés, vu que par la calamité de tous travaux et douleurs, nous est permis d’accourcir et abréger ce chemin terrestre. […] Que toutes ces choses, dis-je, et autres œuvres divines soient les Spectacles des fidèles Chrétiens.

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