Qui ne sait que la divine Psalmodie est une chose si bonne d’elle-même qu’elle ne peut devenir mauvaise que par le même abus qui rend quelquefois les Sacrements mauvais ? […] les divins Cantiques, avec les cris des Bacchantes ? […] Tout ce qu’on peut conclure de là, c’est que la Poésie est bonne d’elle-même, qu’elle est capable de servir aux divins mystères, qu’elle peut chanter les louanges de Dieu, et qu’elle serait très innocente si les Poètes ne l’avaient point corrompue. […] Il prend pour des grâces divines, les corruptions, les profanations et les violements qu’il fait de la parole divine. […] Elle exprime conjointement l’émerveillement et l’impuissance du croyant face aux mystères divins.