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42. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

» Thespis lui répondit qu’il était permis de mentir pour le divertissement des autres : « Nous verrons, répliqua Solon, si nos lois jugeront de pareils jeux dignes de récompense et d’honneur. » Solon lui défendit en effet de jouer ses pièces à Athènes. […] Il n’y avait point alors d’autres divertissements publics que ces fêtes nationales, qui étaient données à l’occasion d’événements intéressants, auxquelles les grands de la nation étaient invités. […] Le concile de Trente défendit aussi de faire servir l’Ecriture sainte à des sujets de divertissement ; et il ordonna aux évêques de punir les téméraires violateurs de son décret aussi bien que de la parole de Dieu. […] Catherine de Médicis, mère de trois rois, si célèbre dans nos annales, soit qu’on l’envisage du bon ou du mauvais côté, ajouta les spectacles aux divertissements de la cour. […] « Le luxe, dit Mézerai, qui cherchait partout des divertissements, appela du fond de l’Italie une bande de comédiens dont les pièces, toutes d’intrigues, d’amourettes et d’inventions agréables pour exciter et chatouiller les douces passions, étaient de pernicieuses leçons d’impudicité.

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