Il paroît en effet soutenir ce caractere dans son Discours sur la Poésie4. […] Le coloris de leurs fausses vertus ternit l’éclat des véritables : le manege des procédés est substitué aux devoirs réels ; les beaux discours font dédaigner les belles actions, & la simplicité des bonnes mœurs passe pour grossiereté…. […] Il étoit alors d’usage qu’un même Poëte fît jouer tout-à-la-fois quatre Pieces dont les trois premieres rouloient sur des sujets tragiques, & la quatrieme étoit une Piece badine, souvent même lascive, à laquelle on donnoit le nom de Satyre, parce qu’on y introduisoit cette espece de divinité, comme plus libre que toute autre dans les discours.