Ce Roscius a laissé un nom si célebre qu’il mérite dans l’Histoire du Théâtre une place d’autant plus honorable, que fameux par sa supériorité dans sa profession, & par une probité rare dans sa profession, il a reçu de Ciceron ce grand éloge, qu’il paroissoit seul digne de monter sur le Théâtre, & seul digne de n’y pas monter. […] Il falloit à Rome des Théâtres dignes d’une Ville devenue la maîtresse de l’Univers. […] Ce siécle de la Poësie n’a cependant fourni à Quintilien aucune Comédie qu’il ait pu louer, & ne lui a fourni que deux Tragédies dignes de ses éloges, le Thyeste de Varius, & la Medée d’Ovide.