/ 407
379. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

Si l’on avait lu l’Epître 87 de saint Bernard n. 12, on verrait que ce Père a cru qu’il y avait autre chose dans les Spectacles que de la vanité : il rapporte ce que les gens du monde disent de la vie Religieuse, qui n’est à leur avis qu’un jeu ; « il répond58 et demeure d’accord que c’est un jeu, non d’enfant, mais un jeu qui est une occupation sérieuse, et digne d’attirer les regards des Esprits célestes ; que ce n’est pas un jeu qui ressemble à celui des Théâtres, qui n’est propre qu’à irriter les passions par la représentation des intrigues de femmes et des choses impures ». […] Dans la pensée de Saint Chrysostome, ceux qui louent les Comédiens, sont censés les engager à faire leur exercice, et par là ils se rendent dignes du supplice que les Comédiens méritent ; de même ceux qui les autorisent par leur présence sont complices, et sont la cause80, poursuit ce Père, de ce qui se dit et de ce qui se fait dans ces Spectacles.

/ 407