Le galant Ovide a fait en faveur des Dames, un petit livre sur l’art de se farder : de medicamine faciei ; il reste peu de chose de ces ouvrage digne de lui, le reste s’est perdu, la perte est légere ; il y donne des recettes pour faire un beau tard. […] Tout cela qui est très-édifiant dans le sage Ulysse, dans le divin Homere, & la sage d’Acier, est servi sur des tables & dans des Urnes d’argent, & des coupes d’or ; il boit cependant la liqueur enchantée, il est aussi libertin que les autres ; mais il se possede mieux, il obtient le rétablissement de ses compagnons ; ils furent comme lui, mis dans le bain par les Nymphes, qui selon le modeste homme étoient par leur beauté, dignes des vœux de tous les mortels, & par consequent plus propres que d’autres à être les baigneuses de cette troupe guerriere.