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282. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Le Roi trouve qu’un tel homme est digne de mort, alors le Prophéte venant à l’application lui dit : Tu es ille vir. […] Quel est le Comédien qui ne préférât pas cent louis d’appointemens à Genève, où on l’estimera et; où on le vengera du caprice des autres Nations, à six mille livres dans un pays où l’on lui refusera les considérations dont sa façon de penser et; d’agir le rendent digne ? […] Je ne m’éleverai point contre ces sociétés, je les crois très-estimables, parce qu’elles sont composées de Républicains dignes d’estime, mais j’avouerai de bonne foi, que malgré l’art avec lequel vous prétendez dérober leurs inconvéniens, ils ne laissent pas d’être très-aisés à appercevoir. […] Si j’osois douter que vous soyez digne des louanges que vous vous prodiguez dans cette note, je serois du moins convaincu de la vérité de ces mots : je sais m’oublier moi-même. […] Vous finissez le livre qui a donné matiere à mes repliques, par un souhait digne d’un bon Citoyen.

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