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121. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

Ils se couronnoient de pampre, & se barbouilloient de lie, digne décoration d’une telle scène : Quæ canerent agerentque per-uncti facibus rora. […] Voilà le vrai père du théatre, le premier Corneille, le premier Moliere, dont tous nos grands ne sont que la digne postérité. […] On donnoit un bouc au plus bouffon, soit parce qu’on immoloit un bouc à Bacchus, soit pour mieux peindre par la saleté de cet animal la nature du chef-d’œuvre dont il étoit le digne prix : Carmine qui tragico vilem certavit ob hircum.

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