Et, en effet, quand nous encourageons une entreprise honorable, soit par notre approbation, soit par notre bourse, soit par notre présence, nous sommes en droit de nous approprier une grande partie des mérites de l’entreprise : parce que nous contribuons à son succès, nous nous considérons comme les co-opérateurs de tout ce qu’elle a produit de bien et de digne de louange. […] En cet instant solennel, c’est la grande affaire de la religion, c’est une vie pieuse et morale, vouée tout entière à l’amour et au service de Dieu, qui paraîtront d’un inestimable prix et seules dignes de fixer l’ambition d’un être raisonnable. Heureux, alors, heureux ceux qui auront su être sages à temps, qui, renonçant à des plaisirs captieux et funestes pendant ce court passage qu’on appelle la vie, auront persévéré, avec l’aide de Dieu, dans l’accomplissement des divers devoirs qui leur ont été assignés, qui n’auront cessé de rendre à l’auteur de tout bien de dignes et pieuses actions de grâces pour les bénédictions non méritées que, dans sa bonté paternelle, il a daigné répandre sur eux !