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77. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

On y devient inepte. […] Chez nos aïeux il commença par la dévotion ; ce furent des mystères de la religion, qu’on y représenta avec piété : il en devint le scandale. […] Ils furent d’abord innocents ; mais les danses y devinrent si lascives, les bouffonneries si indécentes, les représentations théâtrales si licencieuses, qu’on fut obligé de les abolir. […] Ce ne fut que quand le goût de la comédie y fut devenu dominant, qu’on ne respecta plus ce joug, que l’adultère le profana, que le divorce le rompit, que les lois furent inutiles.

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