Quoique en arrière des auteurs dramatiques de nos jours dans la carrière licencieuse ouverte par Cratinus, ils y furent arrêtés par les deux derniers décrets, et par le sort d’Anexandride condamné à mourir de faim pour les avoir transgressés en parodiant au théâtre ces paroles d’une pièce d’Euripide : « La nature donne ses ordres, et s’inquiète peu de nos lois », substituant au mot de nature celui de ville. […] L’intrigue est une suite d’efforts des deux personnages à se tromper, s’intimider, se tuer ; d’où la jeunesse peut retirer d’épouvantables leçons de mensonge, de fourberie, et des maximes qui peuvent justifier le poignard ou le poison dans les rivalités d’amour, de vanité, ou d’intérêt, et enfin pour dernier tableau elle entend un fils maudire sa mère.