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42. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91

Ce n’est point la grandeur d’âme qui le porte à se donner la mort, c’est le désespoir, c’est la rage de n’avoir pas réussi dans son affreux projet ; situation de son cœur qu’il peint si bien dans les derniers vers qu’il prononce en faisant encore un effort pour poignarder quelqu’un : « Cruels, qui redoublez l’horreur qui m’environne, Qu’heureusement pour vous la force m’abandonne : Mais croyez qu’en mourant mon cœur n’est point changé. » bv Qui voudrait-il assassiner, ce prétendu grand homme ? […] J. de Crébillon, Catilina [repr. 1748], Paris, Prault fils, 1749, Acte V, scène dernière, p. 96. […] Le monstre qui sert de héros à chacune de ces deux Pièces achève paisiblement les forfaits, en jouit, et l’un des deux le dit en propres termes au dernier vers de la Tragédie : "Et je jouis enfin du prix de mes forfaits." […] Il s’agit là des deux derniers vers de la pièce.

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