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222. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Les Comédiens étaient alors fort communs, et cependant toujours déclarés infâmes, jusqu’au règne du dernier des Antonins l’impie Héliogabale. […] de ces deux Tragiques au premier tome des Poètes ; et le Père Rapin a dit avec raison, « que le Théâtre serait bien plus innocent, s’il était réglé selon l’idée de l’ancienne Tragédie, parce que la nouvelle est devenue trop efféminée, par la mollesse des derniers siècles, et que le Prince de Conti, qui a fait éclater son zèle contre la Tragédie moderne par le traité qu’il en a fait, aurait peut-être souffert l’ancienne, qui n’est pas si dangereuse.  […] Il fallait que les Sentences judicieuses semées dans les écrits de ce Fabuliste, fussent fort ordinaires aux Poètes Comiques, puisque Sénèque le Philosophe cite quelques-unes de ces dernières, lesquelles il compare à ce qu’il y a de plus beau dans les Poètes Tragiques Epist[ola]. 18. […] Il donne les Gouvernements à des Chrétiens, commande d’honorer les Prêtres et ordonne que ceux qui entreprendraient de les outrager seraient punis du dernier supplice. […] Ce sont les derniers spectacles qu’on voit dans l’Occident.

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