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26. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

Il faut maintenant que nous pesions sérieusement les raisons qui font voir qu’on ne peut pas danser sans péché les jours des Dimanches, ni les jours des Fêtes. […] a jugé que ceux qui dansent les jours des Fêtes violent le précepte qui nous oblige de les sanctifier ; et qu’ils pèchent même plus grièvement que s’ils étaient occupés à quelque travail mécanique, et à quelque autre œuvre servile, suivant cette parole de saint Grégoire, « C’est une chose plus tolérable de fouir la terre, ou de labourer un jour de Dimanche, que de danser. » Gregorius . « Melius esse die Dominico fodere, aut arare, quam choreas ducere. » Ce qui s’accorde parfaitement avec ce passage de saint Augustin, que saint Thomas rapporte ; « un Juif ferait mieux d’aller travailler dans son champ, que d’assister à la Comédie ; et les femmes Juives encore feraient mieux de filer de la laine le jour du Sabbat, que de danser comme elles font avec insolence les jours de leurs Fêtes ».

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