« Ne vous trouvez pas souvent avec une femme qui danse, et ne l’écoutez pas, de peur que vous ne périssiez par la force de ses charmes.» Et les passages de saint Mathieu chapitre 14. et de saint Marc chap. 6. où il est marqué que le martyre de saint Jean-Baptiste a été la récompense de la Danse. […] Il autorise cette proposition par Richard de saint Victorr, qui prouve qu’il y a péché mortel dans une action, lorsque Dieu est offensé grièvement, lorsqu’on fait tort au prochain et à soi-même : Or les Comédiens font ces trois maux, ils choisissent les plus belles Comédiennes qu’ils peuvent trouver, ils les parent magnifiquement avec le fard et l’artifice ; leurs paroles, leurs postures, leurs danses et leurs chansons portent à l’impureté. […] La Comédie représentée est encore accompagnée de la pompe du Théâtre, de la vue des Comédiens, de la magnificence des habits, des danses, des instruments de musique ; ce qui la rend aussi dissemblable de la lecture, qu’un corps vivant est différent d’un corps mort qui a des yeux sans feu, des pieds sans mouvement, des membres sans action.