Qui jamais aurait osé dire à nos pères qu’un jour viendrait où l’indigent serait forcé de spéculer sur le vice ou la frivolité de ses concitoyens ; que ce serait aux jeux brillants de Melpomène et de Thalie, dans le délire et du chant et des danses les plus voluptueuses, pour ne pas dire au sein même quelquefois de la débauche ou de la prostitution, qu’on s’occuperait en France du soin si important de soulager la misère publique ?