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233. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Deux Maréchaux, d’Aumont & de Biron, ses généraux, déjeûnent, dînent & soupent avec lui, chantent des ariettes boufonnes en trio, comme de bons musiciens ; & à fin du repas, comme dans une guinguette, toute la table chante des chansons gaillardes, & finit par une danse ronde, où chacun entonne son couplet. […] Etalage d’autant plus maladroit qu’il n’y a rien de grand dans ses amours, nulle délicatesse, nulle élévation, nul sentiment : ce n’est qu’une débauche des plus bourgeoises, à qui tout est bon : On y met toujours quelque chose de bas : un repas où il boit à la santé d’un charbonnier, une paysanne qu’il baise, une ronde où il danse. […] Le Parlement se rendit au Palais, & fut réintégré ; toute la ville fut illuminée, toute la nuit se passa en danses & en festins.

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