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52. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

D’ailleurs, des obscénités déguisées sous un voile transparent, ou des sarcasmes adroitement lancés contre la Religion, en sont-ils pour cela moins dangereux ? […] Que de jeunes gens, l’espoir de la Religion et de la Patrie, ne sont devenus des sujets inutiles ou dangereux, que pour avoir respiré cet air contagieux qui pervertit le jugement, et ôte le goût de toute application solide ! […] Mais, comme cette nécessité ne vient que de leur mauvaise disposition qu’ils sont obligés de corriger, on peut dire que la Comédie n’est nécessaire à personne, et qu’elle est dangereuse à tout le monde. » « Eh ! […] L’Opéra lui paraît excessivement dangereux dans toutes ses parties : il regarde la musique et la danse, qui en sont l’âme, comme des écueils où la modestie et la pudeur échouent presque toujours35. […] Qui peut disconvenir que le Théâtre de Molière ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs, plus dangereuse que les livres même où l’on fait profession de les enseigner ?

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